6.11.14

Poème à poursuivre

J'ai cessé de voir l'heure
et n'ai plus vu qu'une mosaïque.

Les flammes dansent
dans un crépitement d'automne.

J'ai cessé de voir l'heure
et n'ai plus vu qu'une mosaïque.

L'alcool étreignant la douceur
au creux des lèvres.


Le clapot sinistre amorcé
par la fonte du lac
comme les doigts bourrus
d'un garçon un peu épais
sur le dos d'une reine.

Devant le palais d'Hiver,
ce sont les porte-voix
qui s'embrassent
sous un ciel d'argent.

Si
Tendre est le mensonge,
Il se fait désirer à
toutes les embrasures.

Comme autant de pluies
battantes.
Trop d'amour pour pleurer
le monde entier.

2 commentaires:

  1. J'ai adoré te lire et retrouver ton espace poétique.
    Bonne fin de soirée chal-heureuse!

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    1. C'est moi qui te remercie de ta lecture ! Belle soirée et à bientôt !

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