15.5.22

Roman pour une Thèse

 Vaghelis, donc, me dit hier — dans ce magnifique accent où on expire les H, car comme s'acharner à le répéter Pierre : dans nos contrées, il est formellement interdit d'aspirer le H — tu vas jusque Marlas. Tu passes la petite place arborée, au bout du village et là, tu laisses la voiture. Tu avances jusqu'à l'antenne radio et ensuite, tu prends le sentier, à droite. Il te faudra environ 25 minutes pour atteindre le monastère du Prophète Ilias (ce prénom... <3).

Une fois arrivé, tu ouvres la porte, tu allumes le réchaud, et tu profites du café  avec la vue.

Et n'oublie pas un bâton, pour les serpents ! Bon, des serpents, ici, y en n'a pas puisque j'en n'ai jamais vus.

Alors, donc, qu'est-ce que je fais, avec ma gueule de Métèque ? Je vais brûler un cierge.

Putain (pardon mon dieu), c'est déjà assez chiant, une Thèse. 

Sauf que, j'ai pas de bâton, moi. Alors je chante. Et Laura pourra confirmer qu'il y a de quoi faire fuir. Et pas que les serpents. Blues.

"Mon père est mort, je n'ai plus peur des serpents.

Mon père est mort, je n'ai plus peur des serpents.

 Mon père est mort, je n'ai plus peur des serpents.

 Mon père est mort, je n'ai plus peur des serpents.

 Mon père est mort, je n'ai plus peur des serpents.

 Mon père est mort, je n'ai plus peur des serpents.

 Mon père est mort, je n'ai plus peur des serpents."α

Oh tiens, un lézard sans pattes !

 

 

 PS : non rien, même pas 2%...

α : 7 fois, c'est  la méthode Coué. 10, ça devient trop religieux. 17, A Love Supreme. Après, c'est le Soleil.

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